1. |
Coagulation des ombres
03:52
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L'éveil du feu, de l'écarlate
Pouvant illuminer les légendes anciennes
Celles qui nous précèdent
De leur mort éternelle
Et prisonnier de l'obscurité
Le somnifère du malsain
La grande morsure du chaos des âges
L'appel des lares et du funeste
Du simulacre de l'immensité
Elle se nourrit de tout nos rêves
C'est une tarrasque de l'opacité
Songe ectoplasme du folklore
Coagulation des ombres
Et ma fatuité qui ampute
Tout nos fantômes du passé
Vétérans des morts de l'outre-tome
Revenus pour tous les terrasser
Ennemi du temps et du trépas
Le souvenir qui se vengera
Le somnifère du malsain
La grande morsure du chaos des âges
Songe ectoplasme du folklore
Coagulation des ombres
Vestige sinistre de nos anciens
Qui hante le futur et le présent
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2. |
Arcane subreptice
03:40
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Incantation des profondeurs
L'embuscade sombre qui vous piégera
Sortilège d’ulcération, maléfisme cancérique
Mauvais sort atrabilaire, sorcellerie du sarcome
Magie noire de corruption
L'arcane subreptice, vers le trépas...
Vos grands esprits sont tous pourris
Vos petites âmes déjà flétries
Nous les noyerons dans cette grande ponction
Émanation de l’énergie cataclysmique pour cette fin atroce
Préparation du mystère mortifère
Stupéfaction de l’occultisme, hermétisme
Vos petites âmes déjà flétries
Nous les noyerons dans cette grande ponction
Émanation de l’énergie cataclysmique pour cette fin atroce
L'arcane subreptice...
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3. |
Outreterre
03:45
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Labyrinthe sombre et tréfonds obscures
Qui parcourt les continents depuis les années
La nuit des profondeurs des temps oubliés
Catacombe étrange peuplée de l’incube
Hostile à la surface
Étendues de l’extrême
Danger à ceux qui n’en sont pas nés
Guêpier fréquent de la claustrophobie
Et de l’asphyxion qui vous pourrit
Dans cette Outre-terre
Ce grand tunnel nauséabond
Fatal et sépulcral
Lumière absente avec seul rayon celle des créatures de lumignons
Coagulation de la noirceur totale
Qui vous aspire tel un vide colossal
Dans l'Outre-terre
Aveugles mais aux sens aiguisés,
Des démons souterrains qui tuent tel le couteau
Infravision du prédateur
Meurtriers vifs et anti-maraudeurs
Ce monde cruel et odieux
Sans verdure ni végétation
Seulement des spores vénéneuses
L’enfer de la complète autarcie
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4. |
Affliction électuaire
03:59
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Profonde douleur du haut des cîmes
Esprit tourmenté par l'appel de l'abîme
Le remède de l'âme malade
Pour l'opioïde des déités
Électuaire et accueillant
Mon corps se transforme tranquillement
Cette vision célèste du purgatoire
D'absorbtion et de déboire
Pour rejoindre l'extase accablant
Intoxication, hallucination, cette grande affliction
Au nom de celui qui n'est pas
Pour ce stupéfiant venu des limbes
Pour l'antithèse de la création
Est mon addiction
Profonde douleur du haut des cîmes
Esprit tourmenté par l'appel de l'abîme
Pour rejoindre l'extase accablant
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5. |
La grande isolation
04:53
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Étanchéité de l’âme
Ma patience s’appauvrit
Claustration spirituelle
De ce monde maudit
Tel est mon esprit
Dans l'isolation
De cette quarantaine
De séquestrations
Dans l'isolation !
L'appel de l’internement est déréliction du passé
Prison mentale renflouée en vue de la libération
La grande isolation, sacrifice de vie
Seul et perdu vers le trépas
Ma haine de la chaire qui sévit
Envers cette planète de l’abjection
Vers un nouvel Âge noir
Je suis la peste du maudit
Celui que tue pour l’apostasie
La Prophétie du sinistre
Qui nous consumera
Ceci est l’exil du mânes
Le vide de la dualité
Qui sépare nos vies factices
Vers le vide effréné
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6. |
Succube de Lilith
04:20
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Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme ?
Ô Beauté ! Ton regard infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime
Et l’on peut pour cela te comparer au vin
Tu contiens dans ton oeil le couchant et l’aurore
Tu répands des parfums comme un soir orageux
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l’enfant courageux
Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques
De tes bijoux l’Horreur n’est pas le moins charmant
Tu contiens dans ton oeil le couchant et l’aurore
Tu répands des parfums comme un soir orageux
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l’enfant courageux
Et le meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement
L’amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l’air d’un moribond caressant son tombeau.
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7. |
Régicide des dryades
04:17
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